Préservation des terres agricoles : comment trouver des solutions ?

L’urbanisation galopante menée sur la commune de Fouesnant, sans véritable projet d’aménagement global de l’ensemble du Pays Fouesnantais, nous paraît aller à l’encontre de l’évolution nécessaire à la préservation d’un environnement de qualité pour tous les habitants.

Outre le danger que représente une artificialisation des sols toujours plus importante, la question de l’eau, de la mobilité et tout simplement de la qualité de vie se trouvent posées.

Le code de l’urbanisme (art L101-1 et 101-2) rappelle que le territoire est le patrimoine commun de la nation et rend la collectivité publique garante de sa gestion dans un esprit d’économie d’espace, d’équilibre des ressources et de protection des milieux naturels et fragiles.

Depuis 2010 différentes lois sont venues renforcer les règles de sobriété de consommation d’espace. De fait, la conscience de l’enjeu de la préservation du foncier agricole a beaucoup progressé.

Quelques chiffres maintenant :

D’après le diagnostic établi par la Chambre d’agriculture dans le cadre de l’élaboration du PLU :

  • Sur les 3104 ha de la commune, la surface agricole est de 820 ha soit 26% du territoire.
  • De 32 exploitations en 2010, il ne reste aujourd’hui que 14 exploitants. Cela s’accompagne d’une réduction de la surface exploitée qui est passée de 583 ha à 340 ha. La moyenne d’âge des chefs d’exploitation est de 52ans.

 

Le renouvellement des exploitants et leur diversification constituent un enjeu majeur. La cohabitation avec des milieux de plus en plus urbanisés s’avère périlleuse. Les structures actuelles sont aujourd’hui confrontées de plus en plus à la pression urbaine et aux incidences induites. Ainsi peut-on constater des phénomènes de rétention foncière dans l’attente d’une potentielle urbanisation par certains propriétaires.

 

Comment dans ces conditions favoriser l’installation de jeunes exploitants ?

 

 Comment développer les circuits courts en phase avec les besoins des populations locales ?

cantines scolaires, vente directe, maraîchage de qualité …..

 

Comment préserver les paysages naturels tout en ne renonçant pas à maintenir une activité touristique dynamique ?

 

Confrontée à toutes ces questions, une commune voisine, Moëlan sur Mer, a tenté d’apporter une réponse originale et courageuse car un peu « hors des clous » en essayant de traiter le problème des terres agricoles en friche. L’expérience nous parait intéressante.

Voici le lien pour retrouver un article de presse sur ce sujet :

Article du Ouest France d’Octobre 2021

 

N’hésitez pas à nous faire part de vos réflexions et de vos questions.

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